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    flceoap
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    Chasse Poulet
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    Message  flceoap Lun 8 Déc - 6:19

    Parce que j'espère que mon exemple va pousser d'autres personnes à suivre mon exemple et à oser partager leur art, je vais vous mettre ici un texte que j'ai commencé il y a quelques temps et... que je n'aime pas des masses ! C'est juste un texte que j'ai commencé alors que ça faisait des années que je n'avais pas laissé courir mon imagination sur une page vierge. Bref, c'était comme un début d'échauffement... raté.

    Soyez indulgent. ET partagez vos écrits ! :-)



    Toujours le même rituel : éteindre le réveil, se lever, aller déjeuner, aller se laver, aller s’habiller, regretter de ne plus pouvoir se recoucher, sortir de la maison et aller lutter contre le froid et le bruit de dehors. Faire toujours le même trajet tous les matins en rencontrant toujours les mêmes personnes dans les transports en commun et ne jamais échanger une seule parole. Rester ainsi enfermer dans ma bulle jusqu’à ce que j’arrive au boulot où j’aurais tout intérêt à donner l’impression d’être aimable tout en arrivant à faire comprendre que je ne suis pas une bonne poire à qui on peut tout demander et qu’on peut être certain que ça sera fait en temps et en heure. Mais ce matin, je n’en ai pas envie. Comme les autres fois. Nous sommes un jour quelconque de la semaine et il faudra encore attendre avant le prochain week-end et la prochaine matinée que je pourrais passer, si j’en aurais envie, dans mon lit. Non pas que je considère le lit comme une fin en soi mais plutôt comme un douillet refuge dans lequel je suis abrité de la frénésie extérieure, du bruit omniprésent de la ville, du mouvement brownien qui semble diriger les foules de mes contemporains dont des odeurs pestilentielles se dégagent et de la lumière obscurs de notre monde. Dans ce lit, sous cette couette, je suis au chaud, envahit par le noir sain de l’obscurité et dérangé uniquement par les sons que je produis. Rien qu’en fermant les yeux quelques instants, je m’apaise, me relaxe et me détends. Comment pourrais-je y arriver dans le monde extérieur que je considère, dans son ensemble ou dans ses détails, comme une agression éternelle de mes sens ?

    Et merde ! En plus de ne pouvoir rester plus longtemps dans ma chambre, il faut que je me dépêches et donc que je restes encore moins de temps que d’habitude dans le deuxième endroit que je préfère dans ma demeure : la salle de bain. Chaque matin, la seule manière de pouvoir donner aux autres l’impression que je sois réveillé c’est une quinzaine de minutes sous la douche qui m’arrose d’une eau chaude. La caresse de ce liquide semble former une dernière couche de protection entre moi et le monde extérieure. Et je sais que pendant que ma peau est entièrement recouverte de ce liquide vital, je ne souffre pas du froid qui se prépare déjà à m’accueillir une fois que j’aurais éteints l’arrivé d’eau. C’est pour cela que je fais traîner en longueur bien sûr. Cette eau chaude est ma dernière protection contre la première des agressions quotidiennes : la morsure du monstre invisible le plus dangereux jamais connu, le Froid. Ses incisives fines et incassables s’enfoncent chaque matin en moi, traverse ma peau et m’inocule son venin. Dès lors mon sang est froid et seul le temps peut me réchauffer. Le temps ou un abri qui est tout près de moi et qui m’attend pour pouvoir pleinement réaliser son office. Chaque matin, la même tentation. Dois-je retourner dans mon lit pour me ressourcer et retrouver mes forces pour pouvoir avoir une chance de survivre face au froid transperçant ?

    Allez, il faut que j’arrête de tergiverser ! Arrêter l’eau chaude, attraper une serviette sèche, me frotter énergiquement pour essayer d’insuffler un peu de chaud dans ce corps si frileux, courir dans ma chambre et me vêtir en me plongeant dans des vêtements doux et chauds ! Après ça, un petit tour à la cuisine pour me remplir l’estomac. Gâteaux, lait froid et tout dans l’évier afin de partir sans être trop en retard.

    Longue marche, derniers mètres en courant, les escalators encore en panne et des efforts en sus à fournir pour arriver avant que les portes du RER ne se ferment devant moi… Eviter les personnes qui descendent l’escalier, accélérer tout en évitant ceux qui ont abandonné l’idée d’arriver à monter dans le wagon, se préparer à se faire coincer entre les deux portes se refermant et… arriver sur le quai et constater qu’encore une fois, le RER est finalement en retard et que de toute manière, je ne serais pas à l’heure, quelque soit les efforts que j’ai fait. Alors, autant prendre son mal en patience et s’asseoir confortablement sur ces détestables sièges métalliques, froid et raides. Même ceci m’est refusé ce matin, trop de monde et trop peu de places prévues. Alors, accoudé contre une barrière qui empêche de tomber dans l’escalier, je sors de mon sac le livre que je vais commencer. Une série que j’ai commencé l’année dernière et dont la publication continue encore. Personnages profonds, rebondissements incroyables, magies connues et mystérieuses… Tout un régal ! Comme lorsque j’étais enfant et que je sentais en moi monter l’excitation au fur et à mesure que l’on se rapproche de minuit le soir de Noël, le désir de tout connaître de ce tant attendu ouvrage me ronge, m’irrite et m’excite tout à la fois. Quel plaisir de jouir d’une telle sensation à chaque première lecture d’une œuvre tant attendue… Je crois que c’est pour ça que j’aime tant lire : l’excitation avant de commencer la lecture, le désir de se faire mener dans une histoire dans laquelle je vais prendre le rôle du personnage et le choc de la fin, synonyme d’abandon de tous ces gens que j’aurais côtoyé et appris à aimer tout au long de l’histoire…

    Mais là, j’avais oublié mes tracas, le retard du RER, le froid pénétrant et le désir irrémédiable d’être déjà chez moi au chaud et tranquille. J’étais retourné dans le Monde, celui où je suis guerrier à la hache, vieil assassin, formidable femme séduisante à la langue acerbe et reine aux milles préoccupations. L’air est forcément froid dans ce château dont le chauffage n’est réalisé que par le flamboiement d'innombrables bûches dans les centaines de cheminées. Le bruit qui m’entoure n’est plus celui fait par mes contemporains exaspérés mais par tous ces serviteurs s’agitant dans la cuisine tandis que les soldats sont dans la grande salle et attendent leur repas pour se refaire une santé après leur entraînement dans la plaine. Parmi tous ces gens, un traître qui en veut à mon roi et je dois le démasquer. Une cuisinière ? Une servante ? Un page ? Un nouveau soldat ? Un ménestrel ? Tant de monde, tant de passage et si peu de temps. Les rumeurs s’affolent et…

    Minute ! J’ai déjà lu tout ça ! Comment est-ce possible ? Je l’ai acheté samedi et je connais déjà la teneur de ce texte. Pourtant, j’en suis certain, comme un bonbon que l’on se réserve pour un moment d’intimité douillet, je n’ai même pas parcouru des yeux les premières lignes… Et pourtant, je sais déjà de qui il doit se méfier, ce héros ! Je sais ce qu’il va faire, les conséquences que cela va avoir et les regrets qu’il va éprouver. J’ai déjà vécu tout ça. Mince ! Qu’est-ce qui arrive à l’auteur qui a toujours été surprenante et imaginative ? Cela serait si commun que j’en aurais deviné déjà la trame ? C’est bien plus que tout cela : je connais même les phrases et les effets de style qu’elle a utilisé dans cet ouvrage… avant même de l’avoir lu. Dépité, je me renfrognais et attendais dans une mauvaise humeur envahissante l’arrivé du RER. Le seul petit plaisir de la journée envolé, je me demandais comment j’allais supporter ce long trajet. Je me demandais aussi comment cela se faisait que je connaisse déjà le contenu de ce livre.

    Puis finalement, car ne sachant pas trop sur quoi je devais me concentrer pour commencer à comprendre cet étrange phénomène, je suis arrivé à la bonne station en ayant juste l’esprit ailleurs. De nouveau j’agis de manière automatique : sortir du wagon, sortir de la gare, me déplacer dans les rues jusqu’à mon bureau, saluer les différentes personnes que je connaissais de vue de l’entreprise, m’asseoir à mon siège et allumer l’ordinateur. Tout ceci fut réalisé devant mes yeux comme si je n’étais qu’un observateur de ce que je réalisais chaque jour, mon niveau de conscience le plus élevé étant mit en veille.

    La suite... quand je l'aurais écrit !
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    Message  BuKi Lun 8 Déc - 6:30

    J'aime bien, j'attend de voir la suite ;)
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    Message  Luun4 Lun 8 Déc - 6:34

    J'adore ta façon d'écrire!!! Ta façon de décrire... c'est tellement... Vrai! Lâche pas! :cheers:
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    Message  flceoap Ven 9 Jan - 4:12

    Et hop, mes neurones ne carburent plus que dans un but : arriver à faire marcher des bouts de codes ensembles pour que le tout formé fasse ce qui est demandé ! Hop, une partie récupère des mails, une autre lit ce mail et en isole certaines informations, la suivante valide que tout ceci est correcte puis commence alors un enchaînement d’actions pour générer un fichier qui indique que, c’est bon, la personne a été écoutée et elle pourra jouir de ce qu’elle a commandé ! Elle partira donc bien à la date décidée à l’endroit voulut pour le temps choisi. Mais pour ça, il faut que je finisse mon boulot. Pour l’instant, ça ne ressemble à rien et dans quelque temps, ça devra être tellement efficace que le logiciel devra savoir se faire oublier. Finalement, ça n’est pas agréable pour l’ego de se dire que si le logiciel sur lequel je travaille est efficace, c’est qu’il sait se faire oublier. Comment se faire remarquer avec un travail dont le but est d’être transparent ?

    Tiens, pas le temps de continuer à me poser des questions, il est temps d’aller manger. Avec mes deux collègues, on part s’acheter un plat chaud chez un traiteur et encore une fois, on va se triturer les méninges pour parler de sujets qui ont des chances d’intéresser la majorité. C’est facile en ce moment : les congés de Noël de ceux qui en ont eu, la mascarade de faire un « Paris-Dakar »… en Amérique du Sud, le froid insolent, les restes à faire du projet, les souvenirs de séries cultes comme les Simpson ou Futurama, etc. J’attends que cette pause se finisse vite pour retourner au boulot, finir rapidement la journée et rentrer chez moi. Avec un gros bémol quand même pour ce soir : je n’ai rien à lire, connaissant déjà les aventures narrées dans le livre neuf présent dans mon sac. Mais je n’en suis pas encore là : l’après-midi est encore longue.

    Une fois à mon bureau, je retombe dans le mutisme, regarde si j’ai reçu des mails, vérifie que je ne rate pas des messages intéressants sur mes forums préférés et travaille. La concentration me permet d’oublier le bruit d’à-côté. Censé être une salle de réunion, en temps normal, les syndicats et le patronat s’embrouillent là comme des poissonniers ! Mais là, c’est la trêve et des travaux ont lieu pour remettre tout en état et reboucher les trous que leurs bagarres ont causés pendant l’année passée. Les perceuses, les coups de marteaux et que sais-je encore sont devenus notre quotidien et il est alors très dur de rester attentif. Mais je suis tellement coupé du monde que mon être entier semble vouloir résoudre les problèmes auxquels je me trouve confronté. Les oreilles se demandent ce que veulent dire les cliquetis de mes doigts sur le clavier, ma peau se demande pourquoi je m’échine à tapoter sur cette surface si peu agréable, mes papilles se disent qu’elles sont saturées du gras du repas du midi et mes yeux cherchent à obtenir toutes mon intention pour me faire regarder là où ça coince ! A ces moments là, seuls la fin de la journée ou le passage d’une superbe femme passant devant la fenêtre peuvent me ramener à la normale ! Mais aujourd’hui, aucun passage intéressant. Alors, j’ai travaillé et mon esprit n’a pas eu la possibilité de divaguer, de se poser des questions et d’en chercher les réponses.

    Et enfin, je peux partir sans avoir l’impression de ne pas avoir assez travaillé ! Mon sac est déjà prêt, un rapide au revoir général et je pars vers les transports. Le froid me mord partout, j’accélère le pas et ne prend pas le temps, comme à mon habitude, de détailler chaque personne que je croise. Peu importe la douceur de leur cheveux, la façon de se déplacer, les tics qu’ils peuvent avoir, rien ne m’intéresse. Le froid est là et je veux m’assoir au chaud dans le RER. Avec chance, pas trop de circulation ce soir. J’arrive rapidement sur le quai et… pour rien ! Il vient de partir et le prochain est dans un quart d’heure. Et je n’ai toujours rien à faire et le quai est ouvert et est à la surface : même pas d’endroit pour se protéger du vent aux dents acérés. Bon, je me cache autant que je peux derrière un pilier contre lequel je m’accoude et, gigotant pour tenter de me réchauffer, je reste l’œil rivé sur l’écran pour voir le temps à attendre allant s’amenuisant. Plus que treize minutes. Quelques personnes arrivent sur le quai. Huit minutes. Ca avance ! Encore huit minutes ? Non, qu’il n’y ait pas d’accident voyageur ! Ou une panne quelconque dans une gare improbable. J’ai froid, je suis fatigué et je veux me trouver un livre que je ne connais pas ! La colère monte en moi et je l’attise. Pester intérieurement contre tout ce qui ne pourrait ne pas aller ce soir n’est peut-être pas bon pour mes ulcères mais au moins, ça me tient chaud. Puis je vois qu’il est en approche alors je me déplace lentement vers l’endroit où se situe une des portes. J’en ai marre d’attendre.

    Ha, il est enfin temps ! Le RER est entré en gare et commence à ralentir. On va pouvoir rentrer s’assoir au chaud ! Une petite vieille, mine de rien, se faufile rapidement devant moi et je vois à sa position qu’elle serait prête à jurer sur tous les Dieux imaginables qu’elle était là avant moi si jamais je lui faisais une réflexion. Bah, il y aura assez de place pour nous deux, pourquoi ne pas la laisser faire ? Les portes s’ouvrent et comme d’habitude, presque personne ne descend ici. Nous rentrons tous comme si derrière nous des nazis étaient armés et nous menacer de leurs fusils. Au premier étage, une place libre près d’une fenêtre. Parfait. Je monte les marches deux à deux, grille deux personnes qui venaient de l’autre côté du wagon et m’installe confortablement. Le trajet étant long, autant être à son aise. Le sac à dos sur les genoux, accoudé contre le rebord de la vitre, je laisse mon regard se noyer dans le paysage. A cette heure-ci, je ne vois que du noir, des lampes éclairées dans les rues et les appartements et les phares des voitures.

    Et on arrive devant le tunnel. Il n’a rien de particulier en lui-même, il est comme tous ceux qu’on a déjà traversé et qu’on va traverser dans la suite du trajet. Cependant, lui, c’est le dernier avant la gare à problème. Il n’est pas rare que dans cette gare, le RER s’arrête plus longtemps que prévu, sans raison apparente et qu’on reste là à patienter. Généralement, ça ne me dérange pas, je peux ainsi avancer plus dans mon aventure ! Mais là… Ca me dérangerait. Surtout qu’une fois arrivé là, je sais que ça veut dire que… le trajet qu’il me reste à faire est encore long !

    Alors, c’est avec une petite appréhension que je me laisse happer par le noir. On sort du tunnel et… une lumière éclatante ! On est en plein jours ? Je n’arrive pas à détacher mes yeux du décor. Une grande clarté éclaire la gare habituelle. C’est le soleil ? Comment est-ce possible à cette heure-ci ? Je n’arrive pas à cligner des yeux. Je vois les gens sortir du wagon et ils ne semblent pas remarquer ce qui se passe… Mon regard est alors attiré vers le bord droit de la fenêtre. Un homme marche là. Il me fait penser à un félin. Sa grâce, le rythme sur lequel il se déplace… Il accélère. D’abord un peu. Puis un peu plus… Il se retrouve derrière un groupe de trois personnes et… il les dépasse. Du sang gicle de leur gorge ! Les corps s’effondrent ! Personne sur le quai ne fait attention à ça ! En même temps, il n’y a même pas eu de cri… Je n’arrive pas à crier ! Je me lève difficilement, j’ai du mal à respirer, je me tort le cou pour voir où il va… il passe de gens solitaires à personnes en groupes et toujours le même scénario : il amène parmi eux la mort en un rien de temps et leur gorge sert à tous pour purger leur corps de leur sang ! D’où je suis, je ne peux qu’imaginer les râles et le rire de cet être dément ! Tout va tellement vite, je ne sais même pas quelle arme il peut utiliser ! Le train ne fait pas mine de vouloir bouger… Combien de gens sont déjà à terre ? Je tremble… Ca n’est plus de froid. Mon cœur n’a jamais battu aussi vite !

    Le gars revient en courant vers mon wagon. Mon Dieu, qu’il ne vienne pas nous rejoindre ici ! J’ai le visage plaqué sur la fenêtre, mes mains saignent tellement je me suis enfoncé profondément les ongles dans la paume, les battements de mon cœur résonnent et s’entendent dans tous le compartiment ! Il se rapproche de la porte d’où il a dut sortir. Sa démarche est si gracieuse. Un félin changé en homme et prenant les hommes pour des souris ? Je voulais voir à quoi pouvait ressembler cette créature. Voilà ce que j’allais faire. Le dévisager quand il serait proche du hublot et partir à l’opposé une fois qu’il sera entré dans le wagon ! Je ne sais pas si j’arriverais à sortir ou à passer au suivant mais je me serais éloigné de cette créature.

    Encore quelques pas et il rentrera complètement dans mon angle de vision. La première chose que je vis fut son sourire. Un sourire chaleureux et large… Et ses yeux pétillaient de joie. Ce monstre ! Comment osait-il ? Il était maintenant torse nu. Aucun gras n’était visible, que du muscle. Un corps d’athlète, un gymnaste ou un nageur professionnel, je ne saurais dire. J’étais certain que ses membres inférieurs étaient aussi musclés ! Avec ma vie passée devant un écran d’ordinateur, je n’avais aucune chance en cas de confrontation ! Mais ça n’était pas important tout ça pour un portrait-robot ! Détailler le visage et vite ! Si jamais je survivais, je voulais que ce monstre paye !

    Les cheveux longs et très noirs. Très fins aussi. Et raide comme des baguettes. Facile à m’en souvenir, j’avais les mêmes mais je les gardais très court. Essayer de rester synthétique pour me souvenir du plus de choses possible surtout ! Un front commun, peut-être un peu grand. Des yeux verts. Tiens, je ne savais pas d’où venait cette lumière mais elle m’était utile ! Un nez assez gros, de travers. Un bagarreur ? Il avait un nez cassé ? Comme… Une balafre sur la joue gauche. Je devrais m’en souvenir. Et ses lèvres charnues et bien rouges… A part les cheveux et la balafre, ces les termes que j’aurais utilisés si j’avais dû me décrire ! Qu’est-ce que ça…

    Une migraine effroyable me foudroie ! Comme si on me broyait le cerveau de tous les côtés en même temps ! La gare… disparait ?! Une grande plaine verte s’étend à perte de vue ! Et je marche… Non pas moi ! Je suis là ! Qui c’est ? Cet assassin se retrouve maintenant totalement nu et part en courant au loin vers l’horizon ! Sa vitesse est incroyable ! Cet être est si… parfait ! Et violent ! Et libre. Qu’est-ce qu’on peut faire contre lui ? Je m'affale sans force sur la banquette et je sombre...

    « - HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!
    Un sursaut, une lumière aveuglante !
    - Quoi chérrrie ? Chuuutt, tout va bien, du calme… Là, tout va bien…
    - Désolé… J’ai rrrêvé que j’étais un homme. Mais ça va mieux maintenant… Serrrrs-moi forrrt dans tes brrrras… »


    Dur de continuer une histoire qui a été commencé il y a plusieurs années... Dur de se remettre dans le bain et de se rappeler où l'histoire voulait aller. Je lui en ai imposé une en quelque sorte et c'était vraiment pour la conclure !

    Bref, je vous remercie pour vos encouragements, BuKi (reviendras-tu un jour ?) et Luun4 (qui se fait également très rare...) et je tenterais de faire mieux la prochaine fois !
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    Message  Besse Sam 10 Jan - 1:49

    Purée !! pardon de m'exprimer ainsi mais j'ai rarement vu des textes aussi bien écrits et détaillés ! Ta façon d'écrire, ça captive direct le lecteur ! Et l'histoire est vraiment originale !

    Chapeau ! Et continue ^^

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