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    Petites nouvelles de MasterJ

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    Message  MasterJ Mar 23 Fév - 10:53

    Voilà, j'aime écrire, j'aime lire et j'aime partager donc voilà une des premières nouvelles que j'ai écrites pour un autre forum (sur le jeu de rôle Warhammer v2)Le but était ici de décrire le compagnon d'un magicien en 9000 caractères max)

    J'espère que cela vous plaira (pour graduer, je commence par mon tout premier récit avant de poster mes préférés qui sont plus sombres voire parfois glauques)
    ________________________________________________________________________________

    Snod, un nabot aux traits familiers

    Maître Radholg ne revenait pas de sa recherche d’ingrédients rares. Je l’avais prévenu que voyager en Sylvanie comportait des risques énormes, qu’une expérience ne peut pas être plus importante que sa vie qu’il n’avait pas hésité à mettre en jeu. Mais rien à faire, les sorciers sont têtus comme des ânes et je dus bien me préparer pour partir sur ses traces avant qu’il ne soit trop tard… Attendre la nuit me parût interminable tant l’angoisse me rongeait. Pourquoi m’avait-il ordonné de rester ici ? Alors j’ai enfilé les habits les plus sombres que je pus trouver dans le fouillis de vêtements rapiécés à la cave, pris quelques provisions de biscuits dans mes poches et une dague un peu rouillée qui traînait ; j’avais l’air d’un pauvrot humain prêt à jouer de ses chicots jaunis dans la première taverne du coin en compagnie des autres piliers de comptoir. Je me faufilai dans le dédale de ruelles que la plupart des gens évitaient pour rejoindre rapidement la sortie de Averheim. Personne ne s’enquit du nabot en capuche qui se frayait un passage parmi les bandes de saoulards ; heureusement mes yeux ne luisaient pas encore en cette heure. Les gardes de la porte, fidèles à eux-mêmes (et à leur vinasse) ne me remarquèrent pas alors que je profitai de l’ouverture de la herse qui entravait la route d’une patrouille. Le trajet vers la Sylvanie fut long : mes jambes courtaudes s’en souviennent encore. Le voyage me remémorait cependant une multitude de souvenirs, en particulier ma rencontre avec Maître Radholg.

    J’avais les os du bassin et du bras gauche brisés, mes compagnons m’avaient laissé dépérir dans un enchevêtrement de ronces et d’orties, s’en allant tout sourires. Je mourais de faim et mon outre de bière était bientôt épuisée, ma vie s’échappait de moi, de la bête sans cervelle que j’étais il y a douze ans et qui bouillait de rage. Alors que l’espoir m’avait quitté, un bipède passa non loin. Je rassemblai le peu de forces qui me restaient, puisant au maximum dans mes ressources : c’était ma dernière chance. Je criai le plus fort que je pus, mais seul un geignement sortit de ma bouche desséchée et je perdis conscience à ce moment. A mon réveil, une nouvelle vie commença. J’entrouvris un œil, puis me sentis violemment agressé par la forte luminosité ambiante. J’entendis un lent bruit grinçant et la pénombre s’installa. L’humain se retourna des tentures et me fixa tandis que j’étais effrayé. « Bonjour l’ami, comment te sens tu ? As-tu un nom ? » Furent ses premières paroles et je lui répondis avec une surprise que je ne pus dissimuler longtemps : « Je… m’appelle Snod… j’ai mal à la tête… - Depuis quand savais-je parler le langage des humains ?! – Que m’avez-vous fait ?
    - C’est normal que ta tête te fasse souffrir : tu as dormi quatre jours. Je ne t’ai rien fait de mal ne t’inquiète pas. Mais dorénavant, attends-toi à te découvrir de nouvelles aptitudes – répondit-il avec un sourire satisfait – Je t’ai inculqué le langage humain car ça nous sera très utile pour se comprendre tu ne crois pas ? Je me nomme Radholg et je serai ton maître dorénavant.
    Mon maître !? Lui !? Ca paraissait irréel et pourtant… jamais je ne l’ai contesté. D’ailleurs j’exécutais toutes les tâches qu’il me confiait sans rechigner. Une présence dans mon esprit s’était installée et je sentais un lien incontrôlable qui me rattachait à Maître Radholg. Les mois puis les années passèrent en sa compagnie ; j’avais appris à écrire, me battre, la culture humaine et, surtout, à éviter les semblables du Maître. Il m’affirmait que les être différents n’étaient pas acceptés parmi les humains et qu’ils me considéraient comme une menace. Je ne sortais jamais sous ma véritable apparence : Maître Radholg usait de magie afin de me donner un faciès de garçon ; je pouvais faire les courses, boire à la taverne, me promener dans la rue sans restriction mais je devais rester irréprochable. Les tours du Maître me fascinaient : il disparaissait, réapparaissait, jouait avec les ombres qui dansaient avec lui. C’était ma récompense de chaque jour mais je savais que mon Maître prenait des risques en utilisant son pouvoir pour m’amuser. Le temps passant, j’appris que Maître Radholg avait fait de moi son familier lié. J’avais pris peur au début : je m’étais enfermé dans une armoire, empli de colère. J’avais été manipulé, soumis à une volonté extérieure. Mais sans cela je serais mort dans la boue et les épines, décharné et en proie aux corbeaux. Jamais je n’avais dû effectuer un service désobligeant, jamais je ne me suis senti malheureux et j’appris ensuite que de ma vie dépendait celle de mon maître : la preuve que j’étais important à ses yeux. Mes pouvoirs me vinrent dès que j’eus pris conscience de ce fait : j’ai une certaine emprise sur les êtres de faible volonté qui me permet de les contrôler. Maître Radholg m’avait formellement interdit de l’employer sans raison vitale. Il discuta calmement avec moi des responsabilités qu’entraîne l’usage de la magie et de la probabilité importante que je développe d’autres pouvoirs qui pourraient se montrer dangereux sans la maîtrise de mes émotions. Il avait raison comme toujours mais il me fallut attendre de tuer un commerçant qui tentait de m’escroquer pour le réaliser.

    Je décidai de traverser le Moot pour aller plus vite. Je me sentis nauséeux quand des souvenirs de mon ancienne vie refirent surface : les maisons de halflings incendiées, les enfants mutilés par nos montures, le visage ensanglanté des pères de famille impuissants et la soif de meurtre qui m’extasiait. La cicatrice qui relie mon œil droit à la commissure de mes lèvres témoigne chaque jour de mon passé noir de haine et d’animosité. J’arrivai ensuite en Sylvanie ; j’alternais les traversées de marécages grouillant d’insectes et des bois dont les arbres me caressaient presque de leurs mortes branches torturées. Mais je devais retrouver mon maître, il m’avait promis de faire de moi un sorcier digne. L’idée l’excitait : je suis le seul familier de mon espèce à sa connaissance et j’avais la possibilité d’être le premier familier sorcier accompli. La fierté se lisait sur le visage de Maître Radholg devant chacun de mes lents progrès. D’après lui ma capacité à contrôler les vents d’Ambre m’était transmise par le sang de ma race. C’est après des lieues de lutte face au vent sinistre qui me desséchait la peau que j’atteignis mon but : le bosquet de racines et de plantes urticantes qui faillit me faire office de sépulture il y a douze ans. Je cherchai aux alentours pendant des heures, inspectant la moindre souche, le moindre sable suspect sous des milliers de regards qui perçaient le brouillard à couper à la dague. Une lueur attira mon attention et je me dirigeai vers sa source quand je vis un groupe de gobelins rigolards disposés en demi cercle. Une voix étouffée s’élevait de l’attroupement : pas celle d’un gobelin, celle d’un homme bâillonné. Mon sang ne fit qu’un tour sur le coup mais les enseignements de mon maître prirent le dessus et je me calmai. J’approchai les peaux vertes d’un pas lourd. Ils se retournèrent comme un seul gobelin, arme pointée dans ma direction puis baissèrent rapidement leur garde, l’air soulagé. Le plus costaud fit un pas et m’interrogea : « Eh bé qu’est-ce tu fous là toi ? T’as paumé ton groupe ou p’t’êt’ bein qu’tu t’fais la malle!?
    - Nan, en fait, j’cherche à becter… - Les yeux du chef de la bande s’étrécirent et se fixèrent dans mes pupilles.
    - Tu penses pas à not’ prise j’espère… sinan c’est nous qu’aurons plus à becter… - fit-il menaçant.
    - Nan t’inquièt’j’veux dire : j’cherche à becter pour ma bête…
    - Heing ? Qué bête ?
    Je me concentrai afin de focaliser les vents de magie présents en abondance dans les environs puis incantai une formule qui sembla amuser mon interlocuteur. Son amusement cessa lorsqu’un loup se positionna sur ma gauche ; ses crocs tremblaient et la bave dégoulinait sur sa poitrine ; une flamme vermillon flottait dans ses yeux, copies conformes de ceux de son maître. Le chef recula jusqu’à buter contre l’un de ses subalternes avant de pouvoir prononcer quelques mots : « Heu, bein, on va t’souhaiter une bonne recherch’ alors hein. J’suis sur qu’tu trouv’ras d’la viande à l’ouest – Je pris un air sévère et froid pendant que je préparais la réponse dont je me délectais d’avance.
    - Pas b’soin d’chercher plus loin, j’ai trouvé c’qui m’faut ».
    Le loup fondit sur l’équipe qui ne fit pas long feu : paralysés par la peur, leurs coups de lance semblaient contourner sciemment l’animal qui leur déchiquetait les membres et les entrailles. Le massacre cessa. Je m’approchai de mon maître qui leva la tête ; il semblait venir de se réveiller et je lus la panique dans son regard. Je lui désentravai la bouche pendant qu’il restait pétrifié mais la lucidité lui revint : « Snod !?
    - Gobelin Snod à votre service mon maître ! »


    Dernière édition par MasterJ le Mar 23 Fév - 23:12, édité 1 fois
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    Message  kaarmok Mar 23 Fév - 14:51

    genial, vivement les autres :D
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    Message  MasterJ Mar 23 Fév - 20:49

    Héhé, merci merci. Je vais attendre un peu pour poster les suivantes histoire de distiller le tout. Je pense devoir mettre un avertissement pour la plus gore :affraid:
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    Message  Fuhri Mar 23 Fév - 23:02

    C'est chouette, ça donne envie qu'il y ait une section RP :bounce:

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